Darina Al Joundi
Rencontre ANNULEE
Jeudi 21 avril 2011 à 19h
Rencontre avec Darina al Joundi autour du livre Le jour où Nina Simone a cessé de chanter, Actes Sud 2008 ; écrit avec la complicité de Mohamed Kacimi-El Hassani.
Dans le cadre de Paroles en mouvement au féminin.
En collaboration avec ESMA Midi-Pyrénées.
Ce livre est une confession et un cri, celui de Darina al Joundi, née en 1968 au Liban d’une mère libanaise chiite, et d’un père journaliste et écrivain syrien farouchement laïc, rebelle à toute oppression.
Il rêvait, comme tous les intellectuels arabes de sa génération, de la fin des églises et des mosquées. Il lui a appris à devoir se battre pour sa liberté de femme, à ne pas accepter la loi orientale qui disait que " la virginité est le seul capital dont peut disposer une femme arabe ". Ne jamais se soumettre. L’amour infini qui les lie, les principes de liberté que ce père, au profil de héros, lui a inculqués se sont retournés contre elle.
Darina Al Joundi raconte dans ce texte comment elle s’est retrouvée prisonnière de cette liberté une fois son père mort. Elle dit la folie des nuits électriques traversées d’étoiles filantes meurtrières, elle dit la drogue, l’alcool, le sexe, tous les excès pour se sauver de la peur jusqu’au jeu absurde de la roulette russe. Une manière d’éprouver la jouissance de se sentir vivant après le clic dans le vide du détonateur, pour conjurer la mort.
Elle raconte de l’intérieur la dérive de la société qui va passer d’une liberté folle à une religiosité criante. Darina raconte pour la première fois la folie de cette guerre civile qui a ravagé durant dix sept ans le Liban et qui lui a donné à vivre ses plus belles amours et à connaître ses pires désillusions.
Darina al Joundi est née le 25 Février 1968 à Beyrouth (Liban) et est comédienne depuis l’âge de 8 ans. Elle parle couramment l’arabe, le français et l’anglais. Parallèlement à son métier de comédienne, elle écrit et réalise des courts-métrage. Sur des tournages de fictions ou de documentaires, elle est assistante à la mise en scène ou chargée de production. Elle développe des concepts de programmes pour la télévision.
Elle est aussi associée depuis sept ans à la société de production-distribution de films Crystal Films, basée à Beyrouth au Liban. Elle y occupe le poste de conseillère artistique et responsable des relations publiques.
Mohamed Kacimi-El Hassani est né en 1955 à El Hamel, ville des hauts plateaux d’Algérie, dans une famille de théologiens. Adolescent, il découvre Rimbaud et les surréalistes. Après des études de littérature française à l’université d’Alger, l’auteur quitte l’Algérie en 1982 pour s’installer à Paris. Il décide de se tourner vers le théâtre par souci d’immédiateté de l’écriture. Il est lauréat du prix Afaa-Beaumarchais. Il est aussi l’auteur de La Confession d’Abraham, mise en scène par Michel Cochet
Rencontre ANNULEE
Jeudi 21 avril 2011 à 19h
Rencontre avec Darina al Joundi autour du livre Le jour où Nina Simone a cessé de chanter, Actes Sud 2008 ; écrit avec la complicité de Mohamed Kacimi-El Hassani.
Dans le cadre de Paroles en mouvement au féminin.
En collaboration avec ESMA Midi-Pyrénées.
Ce livre est une confession et un cri, celui de Darina al Joundi, née en 1968 au Liban d’une mère libanaise chiite, et d’un père journaliste et écrivain syrien farouchement laïc, rebelle à toute oppression.
Il rêvait, comme tous les intellectuels arabes de sa génération, de la fin des églises et des mosquées. Il lui a appris à devoir se battre pour sa liberté de femme, à ne pas accepter la loi orientale qui disait que " la virginité est le seul capital dont peut disposer une femme arabe ". Ne jamais se soumettre. L’amour infini qui les lie, les principes de liberté que ce père, au profil de héros, lui a inculqués se sont retournés contre elle.
Darina Al Joundi raconte dans ce texte comment elle s’est retrouvée prisonnière de cette liberté une fois son père mort. Elle dit la folie des nuits électriques traversées d’étoiles filantes meurtrières, elle dit la drogue, l’alcool, le sexe, tous les excès pour se sauver de la peur jusqu’au jeu absurde de la roulette russe. Une manière d’éprouver la jouissance de se sentir vivant après le clic dans le vide du détonateur, pour conjurer la mort.
Elle raconte de l’intérieur la dérive de la société qui va passer d’une liberté folle à une religiosité criante. Darina raconte pour la première fois la folie de cette guerre civile qui a ravagé durant dix sept ans le Liban et qui lui a donné à vivre ses plus belles amours et à connaître ses pires désillusions.
Darina al Joundi est née le 25 Février 1968 à Beyrouth (Liban) et est comédienne depuis l’âge de 8 ans. Elle parle couramment l’arabe, le français et l’anglais. Parallèlement à son métier de comédienne, elle écrit et réalise des courts-métrage. Sur des tournages de fictions ou de documentaires, elle est assistante à la mise en scène ou chargée de production. Elle développe des concepts de programmes pour la télévision.
Elle est aussi associée depuis sept ans à la société de production-distribution de films Crystal Films, basée à Beyrouth au Liban. Elle y occupe le poste de conseillère artistique et responsable des relations publiques.
Mohamed Kacimi-El Hassani est né en 1955 à El Hamel, ville des hauts plateaux d’Algérie, dans une famille de théologiens. Adolescent, il découvre Rimbaud et les surréalistes. Après des études de littérature française à l’université d’Alger, l’auteur quitte l’Algérie en 1982 pour s’installer à Paris. Il décide de se tourner vers le théâtre par souci d’immédiateté de l’écriture. Il est lauréat du prix Afaa-Beaumarchais. Il est aussi l’auteur de La Confession d’Abraham, mise en scène par Michel Cochet
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