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jeudi 24 février 2011

Sur un ton menaçant Mouammar Kadhafi a indiqué qu’il utilisera la force pour réprimer les manifestants qu’il a qualifié de « rats », de « mercenaires », de « drogués » et de « microbes » et autres qualificatifs qui portent une grande atteinte à la dignité du peuple libyen.

Le N°1 libyen s’est adressé, mardi, à son peuple dans un discours fleuve télévisé. Le Guide n’a soufflé aucun mot sur les crimes horribles commis par ses mercenaires, ces dernières jours, dans lesquels ont péri des centaines de Libyens. « Vous espèces de rats, vous ternissez votre image et celle de votre pays devant le monde entier. Vous avez exploité la quiétude et la paix dont jouit la Libye pour incendier les tribunaux, les postes de police et brûler les dossiers qui renferment vos affaires de corruption. », a martelé le numéro un libyen lors de son discours à la nation diffusé en direct par la télévision officielle. « Vous devez choisir entre la cession ou la répression », a-t-il ajouté. Kadhafi a indiqué qu’il ne démissionnera pas parce qu’il n’est pas le «président» et n’a aucun poste et qu’il combattra jusqu’à la dernière goutte de son sang. « Les grandes nations n’ont pu me tuer par le poison parce que je suis très puissant, pour être tué par ce procédé (poison) ». Avec une ironie digne d’un «fou», il s’est présenté comme étant un «combattant» et un «nomade», il a dit qu’il ne laissera jamais l’établissement d’un État de «turbans» et de «barbus», ce qui prouve une fois de plus son hostilité à l’Islam et son refus catégorique à toute forme d’opposition. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, confronté à une révolte populaire sans précédent depuis une semaine, a appelé mardi la police et l'armée à reprendre la situation en mains en assurant que tout manifestant armé méritait la «peine de mort.» « Rendez vos armes immédiatement, sinon il y aura des boucheries », a-t-il lancé évoquant une riposte «similaire à Tiananmen», en référence à la répression militaire du «Printemps de Pékin» en juin 1989 qui avait fait des centaines, voire des milliers de morts. Drapé dans une tunique marron, pour sa première intervention officielle depuis le 15 février, le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, tenait à la main son Livre vert, recueil de ses pensées publié dans les années 1970, et s'exprimait devant sa maison bombardée en avril 1986 par les Américains et laissée depuis en l'état. « Mouammar Kadhafi n'a pas de poste officiel pour qu'il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu'à la fin des jours », a-t-il affirmé dans un discours enflammé de plus d'une heure, ponctué de larges gestes de la main et parfois de silences et de bégaiements. « Tous les jeunes doivent créer demain les comités de défense de la révolution: ils protègeront les routes, les ponts, les aéroports. Le peuple libyen doit prendre le contrôle de la Libye, nous allons leur montrer ce qu'est une révolution populaire », a-t-il dit, en appelant ses partisans à manifester à partir de ce mercredi..

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